Télénet Communications: la fibre saguenéenne

L’histoire d’Annick St-Pierre

Lundi 10 juin 2019
Ayant eu comme source d’inspiration sa mère, entrepreneure pendant plus de 50 ans, Annick St-Pierre savait que son tour viendrait un jour de prendre la barre d’une entreprise. Ce rêve s’est concrétisé en 2019, lorsqu’elle est devenue présidente-directrice générale de Télénet Communications.

Annick St-Pierre a fait ses premières armes en service à la clientèle au salon de coiffure de sa mère. « Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours dit que je travaillerais un jour à mon compte », affirme-t-elle. Elle a toutefois emprunté une autre voie que celle de sa mère, soit celle des télécommunications, et le chemin pour parvenir à ses fins a été moins rectiligne. 

Une aventure atypique

Membre de la première cohorte du programme Communications et tourisme d’aventure de l’Université du Québec à Chicoutimi, elle a commencé sa carrière dans le secteur du plein air. Rien qui laissait présager la suite : un saut chez Bell Canada comme adjointe au directeur régional, une autre sorte « d’aventure » qu’elle a poursuivie avec passion pendant près de 20 ans. 

« J’ai eu la piqûre pour ce domaine technologique, où aucune journée ne se ressemble et où on n’a pas le temps de s’asseoir sur ses lauriers si on ne veut pas se faire dépasser », explique celle qui a occupé plusieurs postes chez le fournisseur de services de télécommunications qui l’ont menée des communications aux affaires publiques en passant par les ventes et la gestion. 

« Entre-temps, j’avais commencé mon MBA, raconte-t-elle. J’étais alors tout près de la quarantaine et j’avais envie — plus que jamais — d’avoir les deux mains sur le volant de ma vie professionnelle. » Pendant qu’elle était plongée dans cette réflexion existentielle, Luc Vandal, un ancien de Bell devenu président-directeur général de Télénet Communications, l’a approchée. L’entreprise se préparait alors à procéder à une fusion-acquisition avec plusieurs joueurs du secteur des télécommunications. 
 

Faire ses preuves dans un contexte d’expansion

Après avoir accepté la vice-présidence de Télénet Communications en novembre 2016, Annick St-Pierre s’est d’abord penchée avec la direction sur le plan de croissance quinquennal de la société.

Cette croissance a été marquée par la fusion avec cinq entreprises, soit D-Tech, Tell-Tech, Pagex Sécurité, Procom et Télénet informatique, toutes maintenant regroupées sous Télénet Communications. Celle-ci pouvait dès lors offrir aux entreprises une gamme complète de services en matière de sécurité, de télécommunication et d’informatique, grâce à un important réseau de fibre optique desservant tous les secteurs urbains du Saguenay–Lac-Saint-Jean. 

Pendant deux ans, Annick St-Pierre et l’équipe de direction ont veillé au bon fonctionnement des exploitations fusionnées. « On a déployé des efforts colossaux pour harmoniser les méthodes de travail de chacune des équipes et s’assurer de disposer des bonnes ressources pour les ventes, indique-t-elle. Il a aussi fallu pas mal d’“huile de bras” pour réussir à maintenir un service à la clientèle hors pair pendant cette période de changements. » 

Formations, développement des affaires et communications tant à l’interne qu’à l’externe ont été le quotidien d’Annick St-Pierre pendant ces deux années. Ciblée pour assurer la relève du président, elle devait en outre faire ses preuves comme gestionnaire.

Elle est devenue présidente-directrice générale de Télénet Communications le 28 janvier 2019.
 

Le développement économique de la région comme leitmotiv

Annick St-Pierre désirait non seulement devenir entrepreneure, mais aussi participer au développement économique de sa région, le Saguenay–Lac-Saint-Jean. « Devant l’exode des cerveaux et des jeunes, je voulais contribuer au rayonnement de la région, souligne-t-elle. Je suis la mère d’un petit garçon et j’aimerais bien être capable d’offrir des emplois intéressants dans notre région, notamment aux jeunes. » Pour ce faire, il faut aussi, à son avis, offrir une visibilité au savoir-faire des Saguenay-Jeannois dans le reste du Québec et du Canada. 

Les axes de croissance de Télénet Communications, soit son réseau de fibre optique, son centre d’appels et ses deux centres de données, sont définis à partir de l’unicité de l’offre de la société, laquelle est adaptée aux besoins des habitants de la région. « Le réseau de fibre optique de 1 200 km connaît la plus forte croissance, notamment en raison des besoins grandissants de la clientèle en matière de large bande », précise-t-elle.

La PDG ajoute que la société de télécommunications est aussi la seule entreprise à détenir un centre d’appels au Saguenay, un autre avantage pour les entreprises de la région. « Nos centres de données diversifient encore plus notre offre grâce à des services de grande qualité assurés à des tarifs intéressants pour les PME du Saguenay–Lac-Saint-Jean, soutient-elle. Ce type de centres est normalement installé à l’extérieur de la région et s’adresse davantage aux grandes entreprises. » 

Durant les deux prochaines années, Télénet Communications, qui met actuellement en œuvre les mesures prévues pour la troisième année de son plan de croissance quinquennal, entend diversifier ses services et étendre son bassin de clientèle d’une part et, d’autre part, réaliser d’autres fusions-acquisitions ou partenariats.

« Le domaine des télécommunications respire beaucoup, un peu comme un poumon : fusion-acquisition, consolidation; fusion-acquisition, consolidation… »

Annick St-Pierre
 

L’ENTREPRISE EN CHIFFRES

1 200 : le nombre de kilomètres couverts par le réseau de fibre optique de Télénet Communications au Saguenay–Lac-Saint-Jean 

60 : le nombre d’employés

2 : le nombre de centres de données (l’un est situé à Saguenay et l’autre à Saint-Félicien) 

4 000 : le nombre de clients 

 

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